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Le (petit) Monde

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Message  Groumph Ven 1 Aoû - 13:12

Un article qui vous a marqué?
Un évènement dont vous voulez discuter?
La troisième guerre approche?
Vous avez encore perdu votre nounours?

Venez le dire ici!





Bon, avec au moins 1 Science-PO (on espère tous d'en avoir 2 Exclamation Wink ) et une khâgneuse, si on arrive pas à rester en contacte avec le monde... (là ce que je suis en train de dire, c'est que c'est votre job les 3littéraire! hihihi!)

Enfin tout le monde peut participer (et même créer un autre sujet), c'est ça la démocratie participative...

Voili voilou, ça permettra aux divers taupes de se forum de savoir ce qui se passe les 2-3 prochaines années...
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Message  Groumph Ven 1 Aoû - 13:15

Et je commence tout de suite:

La Chine va censurer l'accès des médias à Internet

Contrairement aux promesses faites, la Chine va bien censurer le Web utilisé par les médias durant les Jeux olympiques de Pékin. "Nous fournirons un accès à Internet suffisant pour les journalistes"
au centre de presse, a déclaré, mercredi 30 juillet, le porte-parole du
comité d'organisation, Sun Weide. Mais il a confirmé les dires d'un
porte-parole du ministère des affaires étrangères, selon lequel les
sites contenant des informations sur le mouvement spirituel Fa Lun
Gong, interdit en Chine, ne seraient pas accessibles, ainsi que
d'autres, dont il n'a pas précisé les noms.

"Notre promesse était que les journalistes pourraient se servir d'Internet pour leur travail pendant les Jeux olympiques.
Et nous leur avons donné suffisamment d'accès pour cela",
a plaidé M. Sun.
Mais le comité d'organisation, sous la pression du Comité
international olympique (CIO), avait promis un accès complet au Réseau
pour les milliers de journalistes présents en Chine durant les Jeux.

CENSURE "DÉCEVANTE"
Le président du Comité olympique australien, John Coates, a affirmé que le CIO prendrait "très au sérieux" cette censure, "assurément décevante" pour les médias. "Je vais parler aux autorités chinoises pour évoquer ces restrictions et voir quelle est leur réaction", a indiqué un haut responsable du CIO, Kervan Gosper.A Pékin, les journalistes travaillant dans le principal centre réservé
à la presse pendant les JO se sont déjà plaints de ne pas pouvoir
accéder aux sites de l'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International, de la BBC et de la
radio allemande Deutsche Welle, ou encore aux journaux de Hongkong, Apple Daily, et de Taïwan, Liberty Times.Dans l'ensemble du pays, la Toile est étroitement contrôlée, et tous les sites jugés subversifs par le pouvoir sont censurés.

et en particulier:



Le réseau des hôtels internationaux sera surveillé, selon un sénateur américain


La Chine prévoit d'espionner les clients des hôtels étrangers pendant les Jeux olympiques, a affirmé mardi le sénateur
américain Sam Brownback. Il a dit avoir été alerté par les organsiations de défense des droits de l'homme, et que "plusieurs chaînes internationales d'hôtels"
ont confirmé avoir reçu des consignes pour installer des logiciels
destinés à surveiller l'activité sur la Toile. Le sénateur républicain
du Kansas a présenté des traductions en anglais des instructions reçues
par ces hôtels. "Refuser l'installation ou arrêter le système après installation sera passible de punition",
indique l'un des documents, citant des amendes de 5 000 yuans (732
dollars) pour un individu et 15 000 yuans (2 197 dollars) pour une
organisation. "En cas de sérieuse violation, l'accès à Internet ou les licences professionnelles seront suspendus", ajoute le texte. M. Brownback a appelé la Chine à revenir sur ces dispositions qu'il juge contraires à "l'esprit olympique" et affirmé qu'il allait présenter une résolution au Sénat visant à condamner ces actions. Le
département d'Etat américain avait émis en mars un avertissement qui
prévenait les ressortissants américains que leurs hôtels pouvaient être
surveillés durant les Jeux. La Chine avait répliqué à l'époque que les
dispositions prises au niveau de la sécurité étaient conformes aux
normes internationales. – (Avec AFP.)
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Message  Groumph Ven 1 Aoû - 13:26

Encore un peu...


Les JO, prétexte à une répression accrue en Chine


LE MONDE | 30.07.08 | 13h42 • Mis à jour le 30.07.08 | 16h58
PÉKIN CORRESPONDANT



Le régime chinois n'a cessé de se raidir, ces derniers mois, à l'encontre de dissidents,
journalistes et défenseurs des droits de l'homme susceptibles
d'embarrasser la Chine à l'approche de ce que celle-ci perçoit comme
son grand rendez-vous avec l'Histoire : les Jeux olympiques de Pékin,
organisés du 8 au 24 août.

L'accès à plusieurs sites Internet bloqué


Les journalistes venus de l'étranger pour couvrir les Jeux olympiques de
Pékin viennent de découvrir qu'un grand nombre de sites Internet sont
inaccessibles, même depuis le centre de presse qui leur est réservé.Sun
Weide, porte-parole du comité organisateur des Jeux , a confirmé,
mercredi matin 30 juillet, que les journalistes ne pourraient accéder
aux sites liés au Fa Lun Gong (mouvement religieux banni en Chine),
mais aussi à "d'autres sites", sans préciser lesquels.Mardi,
plusieurs journalistes s'étaient plaints de ne pouvoir accéder au
rapport d'Amnesty International sur les droits de l'homme, dont le site
est bloqué, comme ceux de la plupart des autres associations de défense
des droits de l'homme. Plus grave , le même jour, Sam Brownback, un
sénateur américain du Kansas, a rendu publics des documents prouvant
que les grands hôtels de Pékin ont reçu l'ordre d'installer des
logiciels espions afin de faciliter la surveillance de leurs clients. - (Corresp.)

Reflétant ce renforcement de la répression à une huitaine de jours de l'ouverture
des compétitions, Amnesty international a publié, le 28 juillet, un
rapport très critique contre Pékin, accusant les "autorités d'utiliser
les Jeux olympiques comme un prétexte visant à perpétrer, et dans
certains cas à intensifier, les politiques et les pratiques en vigueur
conduisant à de sérieuses violations des droits de l'homme"
.Le
nombre de prisonniers politiques ou de conscience en Chine est
difficile à établir mais, ces derniers mois, arrestations et
condamnations de personnes menaçant de gâcher la grande fête olympique
se sont succédé à un rythme soutenu.Dernier exemple en date de
cette répression, celui de Ni Yulan, ancienne avocate et activiste de
47 ans, qui doit être jugée, lundi 4 août, pour avoir pris la défense
de Pékinois expulsés de chez eux dans le cadre de la modernisation de
vieux quartiers de la capitale à l'approche des Jeux. Mme Ni avait été arrêtée il y a trois mois pour "obstruction à projets officiels",
c'est-à-dire pour avoir soutenu les protestations de citoyens en colère
contre ces expulsions. Elle avait auparavant été emprisonnée durant un
an et ne se déplace plus, depuis, qu'avec l'aide de béquilles en raison
des mauvais traitements subis durant sa détention.

"SECRETS D'ETAT"

Un autre défenseur des droits des propriétaires, Ye Guozhu, n'a pas été
libéré alors qu'il venait pourtant finir de purger une peine de quatre
ans de prison pour avoir demandé la permission d'organiser une
manifestation devant réunir une dizaine de milliers de personnes pour
protester contre la destruction de leurs résidences. Le motif de la
poursuite de sa détention est d'avoir tenté de "provoquer des rassemblements destinés à troubler l'ordre public", a expliqué son frère, Ye Guoqiang, avant d'ajouter : "Je ne vois pas bien comment il aurait pu préparer de tels rassemblements puisqu'il était détenu depuis quatre ans..."Arrêté
depuis le 10 juin, l'activiste Huang Qi, qui faisait campagne pour la
défense de victimes du séisme du Sichuan, au cours duquel des milliers
de parents ont perdu leurs enfants, tués dans l'écroulement de
bâtiments scolaires trop fragiles, a été inculpé le 18 juillet dans la
ville de Chengdu. Le motif de son arrestation : "possession illégale de secrets d'Etat",
une formule habituellement utilisée par la justice chinoise pour
inculper sans preuve des dissidents. M. Huang, 44 ans, fait partie de
la liste de sept prisonniers politiques chinois que Daniel Cohn-Bendit
vient de remettre à Nicolas Sarkozy, qui assistera à la cérémonie
d'ouverture des Jeux, le 8 août à Pékin. Le coprésident du groupe Vert
au Parlement européen a demandé au chef de l'Etat de remettre cette
liste au président chinois, Hu Jintao, et de lui demander leur
libération.Le 21 juillet, le "cyber-dissident" Du Daobin, 43 ans, a été de nouveau arrêté à Yincheng, dans la province de Hubei, pour "avoir publié plus de cent articles à l'étranger, avoir circulé sur le territoire chinois et hébergé des amis sans autorisation", a indiqué récemment Reporters sans frontières (RSF). Reconnu coupable d'"incitation à la subversion d'Etat", il avait été condamné, le 11 juin 2004, à trois ans de prison assortis d'une période de probation.En mai, le journaliste Qi Chonghuai a été condamné à quatre ans de prison pour "fraude et extorsion de fonds" dans la province du Shandong. Agé de 42 ans, ce rédacteur du journal Fazhi Zaobao
("Le Matin de la loi") a souvent dénoncé la corruption dans les milieux
politiques et des affaires. Il avait été arrêté le 25 juin 2007 après
avoir mis en ligne, sur le site Internet de l'agence de presse Chine
nouvelle, un article fustigeant des cadres corrompus du Parti
communiste. Quant au plus célèbre des dissidents chinois, Hu Jia, il a
passé seul, en prison, son 35e anniversaire, le 25 juillet,
ni sa famille ni son épouse n'ayant été autorisés à lui rendre visite.
Ce défenseur des droits de l'homme et de la démocratie avait été
condamné le 3 avril à trois ans et demi de prison pour avoir publié des
"secrets d'Etat" sur des sites Internet étrangers. Bertrand
Delanoë, le maire de Paris, lui a décerné le statut de citoyen
d'honneur de sa ville.Cette liste n'est pas exhaustive.
L'intensification de la répression est clairement due au souci marqué
du régime d'écarter tous les gêneurs qui pourraient profiter des JO
pour dénoncer le manque de liberté et les abus de pouvoir à un moment
où les projecteurs de l'actualité sont braqués sur la Chine. Bruno Philip

Et en chiffres?


742 personnes ont été arrêtées en 2007 en Chine, contre 561 en 2006 pour des crimes qui "portent atteinte à la sécurité de l'Etat" (subversion, divulgation de secret, espionnage, sabotage, séparatisme...), selon la fondation Dui Hua, basée aux Etats-Unis.33 journalistes et 51 cyberdissidents sont emprisonnés, selon le rapport 2008 de Reporters sans frontières.130 personnes sont encore emprisonnées depuis le massacre de la place Tiananmen, en 1989, selon Human Rights Watch (juin 2008).8 037 membres du mouvement religieux Fa Lun Gong, interdit en 1999, ont été arrêtés depuis décembre 2007.500 000 personnes sont détenues sans inculpation ni procès, d'après Amnesty International.
Source: Le Monde.fr



Rappelons tout de même que Pékin s'était vu confier l'organisation des JO contre la promesse d'assouplissement de la répression et d'avancées en faveur des droits de l'Homme... finalement, ce sera pour après...



JO : Pékin allège sa censure sur Internet

Deux jours après avoir annoncé que les médias étrangers n'auraient finalement qu'un
accès limité à Internet depuis le principal centre de presse des JO de
Pékin, les autorités chinoises ont apparemment levé la censure,
vendredi 1er août, sur plusieurs sites, dont ceux d'Amnesty International et de Reporters sans frontières. "C'est une bonne chose", s'est félicitée Giselle Davies, la porte-parole du Comité
international olympique. Lequel précise avoir appelé le comité
d'organisation des JO et les autorités chinoises à un tel assouplissement.
Le porte-parole du comité d'organisation, Sun Weide, a de nouveau promis vendredi un accès "suffisant et acceptable" à la presse accréditée, mais n'était pas en mesure de préciser si
d'autres sites seraient rendus accessibles. De nombreux sites
continuaient d'être bloqués, notamment celui de la BBC en chinois, et
d'autres, de dissidents et de pro-tibétains, a constaté un journaliste
de l'AFP.

RÉFORMES POLITIQUES ET ÉCONOMIQUES
"Nous continuerons à fournir des structures et moyens pour que les journalistes étrangers puissent travailler", a de son côté annoncé le président chinois, Hu Jintao, dans un rare entretien avec la presse étrangère, le même jour. "Bien sûr, nous espérons aussi que la presse étrangère se conformera
aux lois et règlements chinois. Nous espérons qu'elle fournira des
informations objectives sur ce qui se passera ici"
,
a-t-il ajouté. Profitant de cette rencontre avec plus d'une vingtaine
de médias, au Palais du peuple à Pékin, M. Hu a appelé à "ne pas politiser" les JO. "Il est inévitable que les peuples de différents pays et régions du
monde aient des perceptions qui ne sont pas les mêmes sur différents
sujets
, a-t-il déclaré. [Mais] je ne pense pas que politiser les Jeux olympiques aidera à répondre à cela."
M.Hu a également annoncé que la Chine s'engagerait dans un ensemble de
réformes politiques et économiques après les Jeux. Les défenseurs de la
démocratisation du pays espèrent que des réformes
importantes émergeront, notamment à l'occasion du trentième
anniversaire, en décembre, du lancement par Deng Xiaoping des "quatre modernisations", mesures à l'origine du "socialisme de marché".

Trop gentil...

On a beaucoup entendu au moment des émeutes au Tibet il y a quelques mois que l'organisation des JO pousserai la Chine (enfin son gouvernement) à se libéraliser (en termes de libertés publiques), qu'il fallait laisser le temps etc... un discours qui peut s'entendre en soi: la Révolution Française n'a-t-elle pas mis près de 130 ans à voir ses valeurs à peu près institutionalisées? (III République) (Et encore, cela reste fragile: voir Vichy ou l'Ortf jusqu'en 68...)Mais voila: ce qui devait être fait avant sera maintenant fait après, alors... boycott ou pas boycott?Je ne sais pas...Qu'en pensez vous?
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Message  Alex Ven 1 Aoû - 21:06

What a Face
Mes nouvelles ne seront pas d'actualités, j'étudis le siècle des Anciens, moÂ. Ensuite +1 pour le coin culture mais ce n'est pas qu'aux littéraires de donner des info, même scientifiques elles sont les bienvenues. En parlant d'info de tout bord, c'est dommage qu'on ne connaisse personne qui est des visions politiques différentes, radicalement je veux dire, ou du moins qui accepte d'en discuter... Toujours amicalement 'course!
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Message  Narin Ven 1 Aoû - 21:49

Non Léo, tu n'as toujours pas de dérogation et on a toujours pas changé l'orthographe :
contact ne prend pas de e (rappel : direct non plus)

[dit la fille qui a déclamé sur les muscles des chevals]
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Message  Khay Sam 2 Aoû - 0:55

Ca dépend de ce que tu veux dire par "vision politique radicalement différente".

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https://lescacasdavant.forumactif.org

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Message  Alex Sam 2 Aoû - 21:08

What a Face
Bah des Sarcosistes, ou du bord d'extreme droite... Quleque chose dans ce goût ( affraid ) là!

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Message  Roxane Dim 3 Aoû - 20:56

Alex a écrit:What a Face
ce goût ( affraid ) là!


Hé ho !!! Shocked T'as pas le droit de faire cette tête là, nan mais !!
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Message  Eliot Ven 15 Aoû - 12:01

gniarc gniarc je serais votre vision sarkoziste extrémiste ^^ juste
pour faire chier ^^ juste pour le être grand et blond (yeux bleu) et con.
et pour faire chier caro et math qui passe leur temps a défendre ces
conard de pauvre qui polluent notre terre avec leur voiture de merde même pas neuves Suspect.
(ou pas)
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Message  Narin Ven 15 Aoû - 15:08

En thailande, ils roulent dans des enormes voitures japonaises...
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Message  Groumph Dim 7 Sep - 15:14

Hey les politicards... ça fait un mois que j'ai décroché de l'actu nationale et internationale, quelqu'un peut me faire un bref résumé?

Genre la guerre en Géorgie, les manifs en Thailande etc... Après le 8 août, j'ai perdu contact...
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Message  Narin Jeu 11 Sep - 10:45

Si tu veux j'ai du mal a capter l'actualite en thai mais voila qui peut t'aider : http://www.thailande-fr.com/2008/09/10/405-thailande-samak-doit-rendre-son-tablier
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Message  Groumph Dim 21 Sep - 0:31

M. Chavez expulse les délégués de Human Rights Watch

RIO DE JANEIRO (Brésil) CORRESPONDANT RÉGIONAL

Le gouvernement vénézuélien a expulsé, vendredi 19 septembre, les deux membres d'une délégation de Human Rights Watch (HRW) qui avaient présenté, la veille à Caracas, un rapport accusant le régime du président Hugo Chavez d'avoir "affaibli les institutions démocratiques et les droits de l'homme".

Les deux personnalités expulsées sont le directeur pour les Amériques de HRW, le Chilien José Miguel Vivanco, et son adjoint, l'Américain Daniel Wilkinson. La police a arrêté les deux hommes dans leur hôtel, refusé qu'ils contactent leurs ambassades et les a mis dans le premier avion en partance pour Sao Paulo.

Le ministre vénézuélien des affaires étrangères, Nicolas Maduro, a accusé les dirigeants de HRW d'avoir "violé la Constitution et les lois" de son pays et de s'être "ingérés illégalement" dans ses affaires intérieures. Cette expulsion, a-t-il souligné, "est un message clair à l'adresse de quiconque a l'intention de venir dans notre pays pour y comploter".

Le ministre a fustigé "ces groupes qui se font passer pour des défenseurs des droits de l'homme" et qui "sont financés par les Etats-Unis". " Ils suivent, a-t-il dit, une politique visant à attaquer les pays qui construisent de nouveaux modèles économiques." Le 11 septembre, Caracas avait expulsé l'ambassadeur américain, par solidarité avec la Bolivie qui venait d'en faire de même.

Basée à New York, HRW est une organisation respectée pour son sérieux et son impartialité. Dans son rapport, un document de 300 pages, fruit d'une année et demie d'enquête, HRW dresse un bilan négatif des dix ans de pouvoir de M. Chavez, après avoir analysé son impact sur le pouvoir judiciaire, les syndicats et les médias.

HRW observe que le gouvernement Chavez a "dévalué l'idée d'un pouvoir judiciaire indépendant". Le coup d'Etat de 2002 contre le président, qui est toutefois revenu au pouvoir, rappelle le rapport, a été "la violation la plus grave du droit" pendant ces dix années. Mais depuis, le régime "n'a cessé d'exploiter" cet événement "pour justifier des politiques portant atteinte à la démocratie". Il a mis en oeuvre "des politiques discriminatoires qui ont limité l'exercice de la liberté d'expression ou le droit à la liberté syndicale". En outre, M. Chavez et ses partisans "se sont emparés politiquement" du Tribunal suprême.

Le représentant vénézuélien à la Commission interaméricaine des droits de l'homme, German Salton, a qualifié "d'incorrect" le rapport de HRW. Il a souligné que son gouvernement avait "éradiqué l'analphabétisme, amélioré les soins médicaux au profit des pauvres, garanti l'accès au travail", ce qui, a-t-il conclu, reflète "un respect des droits de l'homme". M. Vivanco a, quant à lui, estimé que son expulsion était "révélatrice de l'intolérance" du Venezuela "face aux critiques".
Jean-Pierre Langellier


Pourquoi les pays socialisant finissent-ils toujours par se morfondre dans un anti américanisme primaire (quoique le cas particulier des relations usa-amérique latine est peut-être un peu plus complexe que les simples invectives de part et d'autre) mais surtout pourquoi finissent ils toujours par devenir la proie des mégalomanes certain d'avoir tout accompli?
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Le (petit) Monde Empty Article dédicassé à ceux qui ont eu Mme Frery (Time, 29sept 08)

Message  Narin Mar 7 Oct - 10:10

Imagine if the presidential candidates were willing to talk frankly
about the things that affect us most: not just guns and butter, but
also life and death and the hard choices our next President will have
to help us make. It would be a revealing debate, with questions like
these:



For Barack Obama: Democrats have long argued for greater
reproductive freedom. Do you think that should include the right to
choose the sex of your child? The same genetic tests that screen for
terrible diseases could in theory target many other predispositions.
What if prospective parents could screen for short or shy or gay or
blond? This is a largely unregulated universe of treatment; should it
be? For John McCain: About 8,000 people may die this year
waiting for organ transplants. Do you think the free market should
include kidneys? You've said human rights begin at conception. But
fertility clinics create excess embryos that are frozen and often
discarded, which you've favored using for research. So are some embryos
more equal than others? And for both: Would you forcibly
quarantine people during a pandemic? Should police at a crime scene be
allowed to ask everyone in the area for a DNA sample? Scientists around
the world are building robots with real brain tissue; inserting a fish
gene for cold tolerance into tomatoes; breeding bacteria that can eat
oil spills. Should we be worried that we often learn what is happening
in the labs only when the results come out of them? I understand
why the candidates don't want to go near these issues. "Sympathy and
subtlety," notes Tom Murray of the Hastings Center for bioethics, "are
seasonings rarely applied to political red meat." We have reached a
point in our political discourse when candidates are punished less for
flatly lying than for changing their minds. You can caricature your
opponent, airbrush your record, come close to just making things up and
suffer less than if you're caught with a belief that has evolved. The
political term for flexible is flip-flopper. And yet the issues
before us require both a hunger for truth and a humility about
recognizing it, because progress can sprint right past our ability to
process it. Blood transfusions were considered creepy before World War
II. Transplant a heart? That's not just a pump, critics said; it's the
seat of your soul. You hardly ever hear the chilly term test-tube baby
anymore, because what was once odd and unnatural is now a routine
salvation to millions of childless couples. So now we fight over
stem cells in a war full of cautionary tales. Most Democrats, and some
Republicans, have pushed for full federal funding of
embryonic-stem-cell research, an issue so hot it tipped some close 2006
midterm races. But since then, the biggest breakthroughs have come in
techniques that do not use embryos at all but instead reprogram adult
cells. Do proponents look reckless for putting all their emphasis on
embryos, which even some prominent scientists find morally troubling?
Or prescient, because the basic knowledge gleaned from embryo research
is what may help make it unnecessary someday? At the moment,
McCain seems determined to keep us confused about where he really
stands. He has voted to fund research on leftover fertility-clinic
embryos, but his website says he favors experiments that "do not
involve the use of human embryos" at all. His party platform calls for
an outright ban on all embryo research, public or private. Meanwhile, a
McCain-Palin ad lauds the pair as the "original mavericks" for
supporting "stem-cell research to help free families from the fear and
devastation of illness." But that's not courage; it's camouflage.
Everyone favors adult-stem-cell research: the only fight is over
experiments that destroy embryos. Joe Biden was no better in his
coarse challenge to Republicans who promise to help parents of children
"born with a birth defect." "Well, guess what, folks?" he said. "If you
care about it, why don't you support stem-cell research?" Well, they
do; just not all the forms that he supports. You can argue that embryo
research should proceed anyway; you can argue about where federal funds
should go, or whether embryos should be created specifically to
experiment on them. But no one is served when politicians blur their
positions or distort their opponents' or pretend the issue is simpler
than it is. Among the demands of presidential leadership in the
21st century is this: Are you prepared to lead this conversation as an
honest broker? Balancing risks and rewards is a medical challenge;
redefining what we mean by being human is a moral one. And figuring out
where to draw the lines must be a political one.
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Message  Narin Mar 7 Oct - 10:11

Références : Essay by Nancy Gibbs 'Life and Death'
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Le (petit) Monde Empty Jusqu'à quand l'erreur est humaine ? ... à moins que ce ne soit la paranoïa qui régit notre monde ?

Message  Narin Sam 25 Oct - 9:22

BBCNews _ Menezes man overcome by emotion

Shooting an innocent man was something he would have "to live with for the rest of my life", he told an inquest.
But he said he had had "no alternative" other than to protect the public.
Mr de Menezes, 27, was killed on 22 July 2005 in Stockwell,
south London, after police mistook him for failed suicide bomber
Hussain Osman.
The Brazilian's mother, Maria Otone de Menezes,
63, and brother, Giovani da Silva, 36, heard the unnamed officer give
evidence at the Oval cricket ground.
He said: "I can't begin to put myself in the position that they are faced with.
"I am a family man myself and to lose a son or any member of your family in this situation - I just couldn't believe it.
"And I offer my sincere condolences, I really, really respectfully do that."
Commenting after the hearing, Mr de Menezes's mother said it had
been difficult to listen to the officer's evidence, but she wanted to
hear the truth of how her son died.

The officer - codenamed C12 - had told the jury he was in "immeasurable danger" in the run-up to the incident.
He said he was prepared to tackle terrorists intent on "mass
murder" in the light of the previous day's failed attempts to bomb
London's transport network and believed Mr de Menezes had been
positively identified as a bomber.
When asked what he was going to do as he followed Mr de Menezes
onto the train at Stockwell tube station, the officer replied:
"Primarily to intercept him. To stop him, perhaps to detain him."
He said Mr de Menezes had been wearing a blue denim jacket that
appeared bulky and that his behaviour had been "in keeping with a man
acting suspiciously, with being a potential suicide bomber".
The inquest was told that C12 shouted: "Armed police!" before a very quick succession of events.
"I brought up the weapon in his facial area. He continued towards us.
"At that stage, I formed the opinion that he's going to
detonate. He's going to kill us and I have to act now to stop this from
happening."
Mr Menezes was wrestled back into his chair by the surveillance officer and held down, the inquest heard.
Officer C12 said: "This was an identified suicide bomber to me.
"There was no other alternative. I had a duty to protect the public. I could not afford to miss."
'Covered in blood'
The officer was asked why he had shot Mr de Menezes three times and he replied that he had detected movements.
"I had to be certain that life was extinct, that there wasn't
any more threat, that this person couldn't detonate a bomb," he said.
Shortly afterwards, the officer broke down and the coroner adjourned the hearing.
When it resumed, C12 recalled being "covered in blood" after the shooting.
He described his feelings when he learned the next day that the man he shot was not Osman.
He told the inquest he had had "a sense of disbelief and of shock, sadness, confusion".
"Everything I have ever trained for - for threat assessment,
seeing threats, perceiving threats and acting on threats - proved
wrong," he said.
"I am responsible for the death of an innocent man and that's something I've got to live with for the rest of my life."
'Very short briefing'
Earlier, the officer had revealed he had been given few details about Osman on the morning of the shooting.
"It was a very short briefing - a pen sketch idea of what we
were doing and where we had to go immediately," he told the inquest.
The officer also said he had felt "frustration" at the "radio
silence" in the moments before the shooting and that before then the
radio signal had been "awful".
The inquest was adjourned until Monday, when C12 will be
cross-examined by the de Menezes family's barrister, Michael Mansfield
QC.
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Message  Narin Dim 23 Nov - 16:35

Intéressant pour passer le temps :
Pictures of the Week [http://www.time.com/time/picturesoftheweek] sur Time Magazine.
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Message  Roxane Dim 7 Déc - 14:32

PSYCHIATRIE : LA RÉGRESSION SÉCURITAIRE

Jamais un hôpital psychiatrique n'avait encore reçu un président de la République en ses murs : la visite de Nicolas Sarkozy, mardi 2 décembre, au centre hospitalier spécialisé d'Antony (Hauts-de-Seine) devait donc faire date. Elle restera effectivement dans les annales mais comme un point de rupture, un moment de fracture entre la communauté médicale et les pouvoirs publics. Annonçant la multiplication des moyens d'enfermement au sein des établissements et un durcissement des conditions de sortie des patients hospitalisés d'office, le chef de l'Etat a surpris et choqué les professionnels du soin : l'ensemble des organisations publiques représentatives des psychiatres a dénoncé " une approche exclusivement sécuritaire de la psychiatrie, qui apparaît comme une régression inacceptable ".

Alors que la psychiatrie publique traverse une crise profonde - crise de moyens, d'identité et de valeurs -, le discours de M. Sarkozy paraît au mieux inadapté, au pire dangereux. Prononcé trois semaines après le meurtre, le 12 novembre, d'un jeune homme par un patient schizophrène échappé de l'hôpital psychiatrique de Grenoble, il tourne le dos à toute amélioration de la prise en charge sanitaire pour ne retenir que des solutions de type carcéral : création d'unités fermées avec vidéosurveillance, multiplication des chambres d'isolement, pose de bracelet GPS aux patients en promenade, sorties décidées par les préfets après avis d'un collège de trois professionnels du soin au lieu d'un seul aujourd'hui... On ne saurait mieux faire passer le message que tout patient hospitalisé sous contrainte est un individu dangereux dont la société doit se prémunir.

La réalité est tout autre. Les 600 000 personnes souffrant de schizophrénie sont bien moins meurtrières, en proportion, que les amants jaloux ou les délinquants notoires. En 2005, sur 51 411 mis en examen dans des affaires pénales (crime ou délit), 212 ont bénéficié d'un non-lieu pour irresponsabilité pour cause psychiatrique, soit 0,4 % de l'ensemble. Aucune étude n'a prouvé scientifiquement que les malades mentaux seraient plus dangereux que la population générale. Mais il est démontré qu'ils sont les premières victimes des faits de violence, à cause de la stigmatisation dont ils font l'objet : selon le rapport de la commission " Violence et santé mentale " de l'anthropologue Anne Lovell, publié en 2005, la prévalence des crimes violents envers les patients en psychiatrie est 11,8 fois plus importante que par rapport à l'ensemble de la population ; celle des vols sur personnes est 140 fois plus élevée.

Multiplier les mesures d'enfermement au sein des hôpitaux psychiatriques pour se prémunir contre la violence éventuelle de malades mentaux est de toute façon illusoire : en psychiatrie encore moins qu'ailleurs, le risque zéro ne peut exister. Sauf à vouloir éradiquer la maladie mentale, abomination que seul le régime nazi a tentée, aucun psychiatre ne peut certifier qu'un individu ayant fait preuve de dangerosité ne commettra pas un nouvel acte violent un jour. Au contraire, la prise de risque est consubstantielle à la psychiatrie, elle est la condition même du soin. Même sous la contrainte, le traitement ne peut s'envisager que dans une perspective d'amélioration du patient : ce qui implique, si son état le permet, qu'il puisse progressivement retourner dans la cité et que les mesures attentatoires à sa liberté soient levées.

Il est en effet possible de soigner les malades mentaux dignement et de tenter de les réinsérer dans la société, sans avoir recours à des mesures aveugles d'éviction. Depuis la révolution aliéniste impulsée par Philippe Pinel en 1792, qui a symboliquement libéré les malades mentaux de leurs chaînes, à l'hôpital Bicêtre, c'est tout le sens de la démarche psychiatrique, qui tente de concilier les impératifs de sécurité avec les nécessités de soin. Grâce à l'invention des neuroleptiques dans les années 1950, les psychiatres et leurs malades ont pu progressivement s'ouvrir à la cité, s'insérer dans le tissu social, changer progressivement le regard de la société sur la folie. Depuis la création du secteur dans les années 1960, la France s'est engagée dans un mouvement de déinstitutionnalisations, visant à fermer progressivement les grands asiles.



UNE VOLONTÉ AVEUGLE D'ÉCONOMIES

Une politique de création des structures d'enfermement dans les établissements viendrait contredire ce mouvement en reconstruisant les murs au sein de l'hôpital. A moins qu'elle ne vienne parachever un mouvement de casse de la psychiatrie que dénoncent depuis plusieurs années les professionnels du soin. Focaliser sur les questions de sécurité a en effet un grand mérite : cela permet de ne pas s'attarder sur la grave crise que traverse cette spécialité et qui mine les pratiques soignantes. Depuis dix ans, la psychiatrie s'enfonce ainsi dans la paupérisation, dans l'indifférence polie des pouvoirs publics.

La politique de fermeture des lits - 50 000 en vingt ans - justifiée au départ par un souci d'ouverture de l'hôpital à la cité a été poursuivie avec une volonté aveugle de faire des économies. La pénurie de personnel médical - environ un millier de postes sont vacants sur 4 500 psychiatres publics - et la perte de savoir-faire infirmier depuis la fin de leur formation spécifique en psychiatrie ont transformé les hôpitaux en lieux de passage, qui n'accueillent plus que les patients en crise.

A peine stabilisés, les patients sont poussés vers la sortie : beaucoup d'entre eux, notamment les schizophrènes qui se sont marginalisés de leur famille, échouent dans la rue, faute de places suffisantes dans des structures relais à l'hospitalisation. Ces laissés-pour-compte trouvent de plus en plus un refuge paradoxal en prison, où ils sont incarcérés après avoir commis des délits sur la voie publique. Selon une étude menée en 2004, un détenu sur quatre présenterait des troubles psychotiques. Inimaginable il y a encore quelques années, la trilogie hôpital psychiatrique-rue-prison s'est ainsi installée dans le paysage de la santé mentale.

Rien ne devrait atténuer ce sombre tableau dans les prochaines années. Au contraire, les préoccupations essentiellement sécuritaires de M. Sarkozy en matière de psychiatrie ne devraient qu'accentuer la tendance à la pénalisation de la folie. Tout se passe comme si l'on cherchait à dénier à la psychiatrie sa fonction soignante et à lui assigner un autre rôle, celui d'enfermer et de surveiller. Peu à peu, les frontières se brouillent entre l'hôpital et la prison : la prise en charge des malades mentaux, elle, reste hors sujet.



Cécile Prieur
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Message  Groumph Sam 13 Déc - 17:00

En 1983, les béruriers noirs chantaient ça:

Berurier Noir Lobotomie:

Lobotomie papa,
Lobotomie maman
J'ai un trou dans la tête
Lobotomie soldat,
Lobotomie para
Je ne crains plus la loi
Amputé amputé amputé...
J'ai un trou dans la tête
Je ne sens plus mes bras
Et même si je meurs
Je n'ai plus de douleur
Amputé amputé amputé...
On me demande souvent
Pourquoi cette cicatrice
Là, juste derrière mon crâne
Dans ma tête il fait noir,
Dans ma tête un trou noir...
J'ai du sang plein ma tête
Amputé amputé amputé...
Quand ils sont arrivés
Pour venir me chercher
La camisole passée,
Je n'pouvais plus bouger
Et après dans le noir,
Traîné dans le couloir
Amputé amputé amputé...
La tête dans la baignoire
Ils ont pris un rasoir
M'ont dégagé le crâne
J'me souviens plus de rien
Lobotomie merci,
J'ai du vide plein ma tête
Amputé amputé amputé...
Lobotomie amputé... (4x)
Lobotomie...
Groumph
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Le (petit) Monde Empty Le Hamas en 9 questions

Message  Groumph Dim 11 Jan - 17:37

Quand et pourquoi le Hamas a-t-il été fondé ?



Le Mouvement de la résistance islamique - son acronyme, Hamas, signifie "zèle" en arabe - a été créé le 9 décembre 1987 à Gaza, au début de la première Intifada, par six Frères musulmans rattachés aux Frères jordaniens. Sa création a rompu avec la politique précédente des Frères palestiniens, qui évitaient la résistance active à Israël dans les territoires occupés depuis 1967 pour privilégier un travail de réislamisation de la société. L'aile militaire du mouvement, les Brigades Ezzedine Al-Qassam, a été fondée en 1989. Cofondateur du Hamas, Ahmed Yassine en fut le chef spirituel jusqu'à son assassinat par Israël, en 2004. Son successeur, Abdel-Aziz Rantissi, a subi le même sort peu après. Aujourd'hui, cette organisation est dirigée par Khaled Mechaal, qui vit en exil à Damas.


S'insère-t-il dans la montée de l'islam politique dans la région ?




En choississant l'action armée, le Hamas a emboîté le pas au Djihad islamique, fondé en 1980 par un ancien nassérien, Fathi Shikaki, qui s'était tourné vers les Frères musulmans au lendemain de la déroute arabe de la guerre des Six-Jours en juin 1967. Pour les Frères égyptiens, la réislamisation de la société conduirait à la libération de la Palestine. Pour le Djihad, cette libération était un préalable.

Le Hamas a synthétisé les deux approches. Si le Djihad est influencé par la révolution islamique en Iran, le Hamas est inséparable de la radicalisation de la société palestinienne face à l'occupation. Sa poussée s'inscrit aussi dans celle de l'islam politique au Moyen-Orient. Mais le Hamas reste d'abord une formation nationaliste religieuse, centrée sur la question territoriale, ce qui le rend détestable aux yeux des djihadistes salafistes.



Quelle a été l'attitude israélienne à son égard ?




Ahmed Yassine a initialement bénéficié de la bienveillance des Israéliens, concentrés sur la lutte contre l'Organisation de libération de la Palestine, centrale du mouvement national palestinien. Au début des années 1970, Ariel Sharon, responsable militaire chargé de Gaza à l'époque, a même fait financer en sous-main les mosquées des Frères.

L'émergence de ce mouvement permettait de contrer l'omniprésence du Fatah de Yasser Arafat. Par la suite, l'évolution du Hamas vers la lutte armée a entraîné un changement d'attitude radical d'Israël, d'autant que les islamistes étaient hostiles aux accords d'Oslo du 13 septembre 1993 et à la reconnaissance d'Israël.

Le Hamas n'a jamais fait partie de l'OLP. Marginalisé après Oslo, combattu farouchement par les services de sécurité de l'Autorité palestinienne chargée, par ces accords, d'administrer partiellement les territoires palestiniens, le Hamas a tiré profit de l'échec du processus de paix. Alors que le Fatah était discrédité par la corruption et le clientélisme, la combativité du Hamas, y compris par le recours au terrorisme, a accru sa popularité.



Pourquoi s'est-il imposé durant la seconde Intifada ?



Au lendemain des accords d'Oslo, le Hamas était marginalisé. Sa popularité s'est renforcée durant l'échec des négociations (1993-2000) et plus encore durant la deuxième Intifada (à partir du 29 septembre 2000).

Plongés dans la crise économique induite par les bouclages israéliens, nombre de Palestiniens se sont tournés vers son réseau, extrêmement efficace, d'associations caritatives. Les difficultés des cinq dernières années ont favorisé le repli sur la religion dans une société déjà conservatrice. L'intransigeance du Hamas face aux Israéliens, le grand nombre de morts et de prisonniers dans ses rangs, ont contribué à sa popularité. Pour la majorité des Palestiniens, le retrait israélien de la bande de Gaza, en août 2005, est à porter au crédit de la "résistance" du Hamas.

Mais la stratégie du mouvement islamique n'explique pas, à elle seule, ce phénomène. Le Fatah est hégémonique dans la vie politique palestinienne depuis douze ans. Son incapacité à obtenir la moindre avancée dans le règlement du conflit avec les Israéliens a amené nombre de Palestiniens, y compris des fidèles du Fatah, à se rapprocher des islamistes.



Sur quel programme s'est-il fait élire le 25 janvier 2006 ?



Lors de la campagne, ses candidats, inscrits sur la liste Changement et réforme, ont insisté sur la lutte contre la corruption, l'amélioration de la vie quotidienne et le respect des valeurs islamiques. Leur programme prévoyait le combat contre l'occupation, y compris par "la lutte armée". Aux yeux du Hamas, la Palestine historique est un waqf, un bien arabe et musulman. Les Palestiniens sont en droit de le récupérer pour y installer un Etat, avec Jérusalem pour capitale et le retour des réfugiés. Sa victoire aux élections a été une surprise. Elle a démontré un véritable rejet du Fatah sans pour autant que les électeurs épousent toutes les thèses du Hamas.

Aujourd'hui, les responsables du Hamas sont plus pragmatiques. Ils sont d'accord pour la création d'un Etat palestinien dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, et proposent une trêve d'au moins vingt ans. Mais ils se refusent à reconnaître l'Etat juif, même s'ils considèrent que c'est aujourd'hui "une réalité" dont il n'est pas possible de ne pas tenir compte.



Que dit la charte du Hamas ?




Rédigée en août 1988, elle se compose de 36 articles. Le mouvement se présente comme une "branche" des Frères musulmans palestiniens. Son article 8 indique que : "Dieu est son but, le messager est son chef, le Coran sa Constitution, le djihad sa méthode, et mourir au nom de Dieu est son désir le plus cher." L'objectif est de "libérer la Palestine", bien musulman. La charte écarte les solutions diplomatiques. Les articles 22 et 28 abondent en références antisémites, dont Les Protocoles des sages de Sion. Les "ennemis", associés aux "loges maçonniques, aux Rotary et Lions Clubs", sont présentés comme les instigateurs de la Révolution française, des dernières guerres mondiales, de la création des Nations unies et du droit international. Cependant, le Hamas ne se réfère plus à cette charte depuis très longtemps.


Quel est le poids du Hamas dans la société palestinienne ?



Le Hamas est très actif sur les campus universitaires et dans les organisations professionnelles. Il est au contact du peuple. La myriade d'associations créées dans les quartiers pour les femmes et les enfants - formation professionnelle, apprentissage du Coran, éducation à l'hygiène et à la santé - a assis son emprise, surtout dans les zones défavorisées. Sa victoire aux élections municipales qui ont précédé les législatives du 25 janvier 2006 lui a conféré de nouvelles responsabilités concernant la gestion quotidienne dans la plupart des grandes villes et lui a permis d'accroître son audience en raison de son organisation efficace et d'un bon encadrement. Depuis la prise du pouvoir par un coup de force dans la bande de Gaza à la mi-juin 2007, Israël a fermé nombre d'organisations caritatives accusées de financer les "terroristes", et les services de sécurité de l'Autorité palestinienne ont procédé à des arrestations.



Le Hamas est-il divisé entre "radicaux" et "pragmatiques" ?




Il est indéniable que les deux courants existent. Les modérés ont estimé que l'éviction par la force du Fatah, par le Hamas, le 15 juin 2007, a été une erreur d'autant que trois mois plus tôt un gouvernement d'union nationale avait été formé après les accords de La Mecque du 8 février 2007. Mais pour les radicaux, un compromis avec le Fatah n'a jamais été envisageable. Leur influence a été renforcée par le blocus israélien, l'esprit de revanche d'une partie du Fatah et l'intransigeance de la communauté internationale.



Quelle a été l'attitude des grandes puissances ?



Jusqu'en 1992, date de l'inscription du Hamas sur la liste des organisations terroristes par Washington, l'administration américaine entretient des contacts. Après, les Américains rompent tout lien officiel. Les Européens rejoignent leur position. Alors que la communauté internationale pousse le Hamas à participer aux élections de 2006, sa victoire la prend de cours : elle impose trois conditions au mouvement islamiste comme préalable à une collaboration - reconnaissance d'Israël et des accords conclus depuis 1993, renoncement à la violence. Le Hamas s'y est toujours refusé. Khaled Mechaal, chef du bureau politique, préfère envisager la création d'un Etat palestinien dans les frontières de 1967 et l'instauration d'une trêve de longue durée avec Israël, sans reconnaître sa légitimité.


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Message  Narin Mar 20 Jan - 5:59

Le devoir de paresse AU siècle dernier, les révolutionnaires de 1848 militaient pour le droit au travail, pour la reconnaissance de ce temps « bien » particulier qu’un personnage bien particulier aussi, le prolétaire, vendait contre un salaire, à son employeur. Un patron de gauche, influencé par Charles Fourier (1) et théoricien des « solutions sociales », Jean-Baptiste André Godin, honorait le travail = et les travailleurs = chaque premier dimanche du mois de mai, avant que ne s’institue le 1er mai, à la suite d’une sanglante répression, à Chicago, en 1886. A cette époque, à droite comme à gauche, le travail était vertueux, grâce à lui l’individu tourmenté ou marginalisé rentrait dans le rang, se moralisait et renouait avec le sage principe biblique, qui pourtant résonne encore comme une malédiction : « Tu te nourriras à la sueur de ton front ! » Il est vrai que, étymologiquement, le mot « travail » (du latin trepalium) désigne un instrument de torture, et que longtemps les aristocrates, ces gens bien nés, ne pouvaient travailler sans déchoir... Dans le contexte socio-économique de l’industrialisation et de la division technique qu’elle provoque, le travail apparaît comme le meilleur moyen de trouver une place, sa place, dans la société. L’idéologie du travail, progressivement, s’empara de tous les esprits et imposa sa conception de la normalité. Haro sur celui qui ne respectait pas les règles du jeu, vagabondait, flânait, braconnait, papillonnait ! Il commettait un crime de lèse-travail, se comportait comme un sauvageon, un déserteur de l’armée industrielle, un agent de cet ennemi dit « naturel », la paresse, qui revient au galop dès qu’on l’a chassé. Paresse, voilà le mot lâché, avec dégoût par les tenants du stakhanovisme avant la lettre, et avec gourmandise par les jouisseurs de l’existence, ces héritiers indisciplinés et bâtards d’Epicure (2). N’oublions pas que la paresse a longtemps été considérée comme l’un des sept péchés capitaux, c’est dire la gravité de la transgression, d’autant que le péché est un des moteurs de la culpabilité ! « Paresse » est un mot dont l’origine étymologique n’est guère explicite : il provient du latin pigritia, dérivé de piger, qui signifie « lent », « indolent », d’où « peu travailleur » (3). Nous retrouvons ces différents sens dans la conception chrétienne des péchés capitaux. En effet, selon les travaux de Jean Delumeau (4), « paresse » traduit d’abord et avant tout l’acédie, cette « torpeur spirituelle » qui caractérise le croyant peu actif, celui qui ne s’empresse pas à prier Dieu, à pratiquer les divers rites, etc. Au cours du XIIIe siècle, la paresse est identifiée à l’oisiveté, « mère de tous les vices » comme chacun sait. Au XVIe siècle, Bruegel peint les sept péchés capitaux et légende ainsi La Paresse : « Les pigres et poiltrons et tous ces fainéants sont toujours bien pourveuz de vent mais pas d’argent », marquant sa désapprobation morale d’une attitude qu’il juge irresponsable. Il est vrai qu’avec le protestantisme l’idéologie du travail s’affirme de plus en plus et qu’il semble alors évident, comme le notent de nombreux théologiens de cette époque, que « Job assure que l’homme est né pour le travail comme l’oiseau pour voler » (on peut noter qu’un « job », en français contemporain, c’est un emploi...). Même si le contexte est totalement différent, nous sommes encore influencés par cette culture où le religieux se mêle à l’économique qui condamne l’oisif à travailler, sauf s’il est un rentier : dans ce cas c’est son capital qui travaille pour lui... C’EST à Londres, en 1880, où il réside alors avec sa femme Laura, fille de Karl Marx, que Paul Lafargue (1842-1911) rédige Le Droit à la paresse. On peut facilement imaginer qu’il en a discuté avec son beau- père et l’on sait, par divers témoignages, dont celui de Friedrich Engels, qu’il a profité de la bibliothèque de l’auteur du Capital pour nourrir son travail. Car cet éloge de la liberté de ne rien faire résulte d’un travail documentaire particulièrement sérieux, comme le constate Maurice Dommanget (5), qui commente, par exemple, les annotations marginales de Marx à l’exemplaire Du droit à l’oisiveté et de l’organisation du travail servile dans les républiques grecques et romaines, de Moreau-Christophe, publié à Paris, en 1849. A-t-il lu la brochure de Maurice Cristal, publiée en 1861 et intitulée Les Délassements du travail ? En tout cas, il connaît les écrits de Fourier et n’a pu qu’être séduit par la remarquable dénonciation du dogme du travail qu’élabore le théoricien de l’attraction passionnelle. C’est le journal L’Egalité qui sort ce texte pamphlétaire en feuilleton, du 16 juin au 4 août 1880, avant qu’il soit réédité en brochure en 1883, avec quelques modifications non négligeables, et connaisse un incontestable succès de librairie, en éditions pirates comme en éditions officielles. Ce texte a longtemps été considéré comme différent du reste de la production doctrinale de l’auteur et à part dans le catalogue des oeuvres marxistes. De fait, il dérange par ses accents libertaires, son impertinence à l’égard des valeurs traditionnelles du mouvement ouvrier (il n’hésite pas à critiquer les partisans du droit au travail et à écrire « Honte au prolétariat français ! ») et par son appel à la « jouissance », mot qui effraie tout autant le militant que le bourgeois. Lafargue ne dénonce pas seulement la « religion du capital », mais tous les systèmes sociaux qui se fondent sur le travail comme unique valeur sociale et individuelle. Il espère une libération du salariat ( « le pire des esclavages ») par la machine et l’accès prochain, pour tous, aux « loisirs ». Le mot semble neuf et sa réalité bien improbable compte tenu des horaires disciplinaires, du temps contraint pour les déplacements et de la faible espérance de vie de l’ouvrier moyen ! Le loisir, c’est avoir du temps pour soi, non pas pour rien, mais pour en faire ce qu’on veut. C’est du temps libéré en quelque sorte et surtout pas du temps libre. Notre société dite de consommation n’ignore pas que le temps libre est un piège sur lequel se penchent avidement les marchands d’activités de détente, de sport ou de bricolage, sans oublier les industriels du tourisme. La paresse n’est pas un droit mais un devoir qui nécessite un réel apprentissage tant nous sommes convaincus que « la » société nous doit tout, nous assiste en tout, alors que notre degré de liberté se mesure à l’aune de nos initiatives détachées de l’échange monétaire, de nos errances personnelles, de nos rencontres avec nous-mêmes. Le temps est une valeur qui n’a pas de prix pour autant qu’on en dispose à loisir, justement. Résister au temps du marché globalisé, aux horaires imposés par la sainte rentabilité, refuser d’alterner la vitesse, quand elle est décidée par les seuls gestionnaires des flux, et la lenteur, quand elle acquiert une qualité nostalgique, quasi patrimoniale, pour revendiquer l’usage de son temps, à ses rythmes, selon son bon plaisir, voilà un art de vivre, à la fois autonome et respectueux d’autrui. A cette étape du développement du capitalisme qui voit l’accroissement des richesses produites s’accompagner d’une augmentation du chômage, il convient de s’interroger sur la redistribution du travail, certes, mais aussi et surtout sur sa finalité, sa place dans l’existence de chacun d’entre nous. La machine a parfois allégé la peine des travailleurs = de nombreux métiers sont incontestablement moins pénibles mais, dans le cas de la double journée de travail de la femme, les machines domestiques n’ont pas « libéré » beaucoup de temps...=, mais elle a produit de nouvelles contraintes et éloigné son utilisateur de la matière et de l’intelligibilité du monde. PEUT-ÊTRE faut-il substituer au travail l’ouvrage, activité qui vise à réconcilier « l’homme avec lui-même » (Marx), à le rendre moins étranger aux techniques, aux choses, aux autres et au monde, à ce monde qui accueille le déploiement pluriel de son « être ». Certes dans « ouvrage », il y a « oeuvre », ce qui laisse entendre à la fois l’unité et la singularité du « faire » et du « ne rien faire », cette attente à devenir, cette pause buissonnière, cette délectable paresse d’observer le temps égrener ses particules d’instants, cette esthétisation de notre séjour terrestre. Paresse non seulement rime avec sagesse mais confère à celle et à celui qui s’y adonnent un incomparable sentiment de mieux-être. Pourquoi s’en priver ?
Thierry Paquot.

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Message  Groumph Dim 8 Fév - 13:59

Quand les allumés de la Vérité en oublient certaines.

Mais un peu d'espoir, ils ne sont pas tous si con.

Globalement, si vous avez le temps avant qu'ils ne deviennent payant, je vous invite à lire les différents articles du Monde sur cette affaire...
Ou à avoir plus de courage que moi et à les recopier ici...
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Message  Groumph Mer 15 Avr - 21:09

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Message  Groumph Mer 15 Avr - 21:17

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Message  Sam(uel) Jeu 16 Avr - 12:24

Je n'arrive pas à y croire.
Par contre je n'ai pas vomi, mais presque pleuré de rage.

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